Montlu-Volvic
En cours de création cette page sera complétée au fur et à mesure

C'est la compagnie du Paris Orléans qui est à l'origine de cette ligne, si la section Montluçon Lapeyrouse
St Eloy les mines fut réalisée sans trop de problème, il n'en fut pas de même pour la partie Gouttiéres Volvic, le P.O se fit tirer un peu l'oreille, les débouchés n'étant pas évidents.




Point de départ de notre périple en Auvergne à l'époque d'or du chemin de fer. La fermeture de ligne n'existait pas, il était impensable que le développement du chemin de fer puisse un jour être remis en question, tant ce moyen de transport était devenu indispensable et marque du progrès.
c'est en 1854 que "Le grand central" obtient la concession de cette ligne, il la rétrocédera au "P.O" en 1857 qui l'ouvrira au trafic en 1859
Cette gare fut un nœud ferroviaire important (aujourd'hui sur le déclin)
Montluçon sera le kilomètre 0 de notre voyage



Est notre première étape après 9,8 Km
Cette gare fut pendant des années la correspondance pour Néris les bains (jusqu'en 1930). Les véhicules hippomobiles stationnaient devant la gare à chaque arrivée de train.
Le "chargement" des curistes donnait lieu, parfois, à des scènes cocasse, ces derniers ne voulant pas rater la correspondance, se précipitaient sur le premier attelage venu et arrivaient dans un autre hôtel que celui prévu au départ



13,20Km: c'est la distance qui sépare cette gare du point de départ
La mines fut à l'origine de la prospérité de Commentry puis la présence du charbon attira l'industrie métallurgique.
La gare de Commentry se veut le reflet de cette prospérité,
Ce nœud ferroviaire possédait des embranchements
vers : Moulin et vers Bézenet et Marcillat par la ligne d’intérêt local



ouverte au trafic 1871
A 20,5 Km la gare de Hyds est devenue une habitation, c'est le moins mauvais sort que l'on puisse souhaiter à ces bâtiments qui ont vu passer tant de voyageurs à l'heure ou l'automobile était rare dans nos campagnes



31.2 km est la distance qui nous sépare de notre point de départ.
Cette gare n'est pas située à proximité d'un centre industriel ou d'une grande ville
Elle est le point de départ de la ligne des chemins de fer économiques de l'allier en direction de Montmarault.
des vestiges du ballaste restent visible le long de la D13 qu'elle longeait



nous sommes à 35,6 km
Aujourd'hui disparue, la gare de Lannet ne laisse que peu de traces, pas de photos ou de cartes postales la représentant.
Cette gare desservait les villages environnants comme La Celle et Durmignat, elle était le point d'arrivée de wagons de chaux vive pour les agriculteurs.
Pendant la guerre un "trafic" avec le midi vit le jour, des wagons de vin arrivaient dans cette gare et repartaient avec des légumes (surtout des pommes de terre) et autres produits agricoles.
Une voie était réservée aux wagons en stationnement, tout près on peut encore voir les vestiges d'une bascule.



A 40 Km de Montluçon
C'est en 1868 que le chemin de fer atteint St Eloy les mines,
l'exploitation minière devenait un débouché important pour la compagnie du P.O.
Jusqu'en 1871 ce sont les trains de charbon qui partaient de la gare,
puis cette même année la ligne fut ouverte au trafic voyageurs.
St Eloy les mines eu trois gares successives, ci-dessous la première de la série qui fut démolie en 1930



Un bâtiment "provisoire" vient prendre sa place jusqu'en 1981



Enfin la gare actuelle aujourd'hui fermée qui vit l'arrêt de tout trafic en 2007



Au Kilomètre 41.5 soit 1.5 km après St Eloy les mines
Cette gare ou pourrait on dire halte,  vit son premier train en 1881, son trafic était essentiellement voyageur.
Dans les années 75-80 un embranchement vers une usine de fibrociment  fut réalisé (fermée depuis)



Située à 45 Km du point de départ
La gare de Youx fait partie de ces gares perdues au milieu de nul part.
Située en pleine campagne elle desservait les villages de Youx, Montjoie et Laval.



A 51,3 Km la gare de Gouttières est le point de rencontre de la ligne de Lapeyrouse et de la ligne de Néris.
La vie s'était installé au abord de cette gare pourtant située à bonne distance d'une agglomération.



Cette gare n'a jamais connu de bâtiments en dur, surement à cause à la fermeture de la ligne d’intérêt local (le tacot)
et par la suite de la ligne venant de Montluçon par Néris
Le bâtiment ci-dessous exista de 1992 à 2000 (photo de Yves Georges)



Aujourd'hui les bâtiments ont été rasés, il ne reste qu'une plate-forme
revêtue du carrelage qui recouvrait le sol de cette gare.



Après un parcours de 57.16 km cette gare fut le terminus de la ligne jusqu'en 1902.
Comme le dit cette carte St Gervais accueillait les curiste qui se rendaient à Chateauneuf les bains situé dans la vallée de Sioule tout près de là. On peut penser que sur cette carte les personnages attendent une personnalité, pour preuve, les pompiers en uniforme et au grand complet



C'est à 60,65 Km que se trouve la gare de St Priest des champs/ Sauret Besserve, 1909 fut la date du passage des premiers trains dans cette gare avec l'ouverture du viaduc des Fades.
Aujourd'hui propriété privée elle a perdu sa plaque nominative.



Le cas de cette halte est un peu particulier, ce qui en a fait l’intérêt est le viaduc du même nom, une réalisation destinée
a traverser le lit de la Sioule, il fut le plus haut du monde à son époque puis le plus haut Europe il est maintenant le plus menacé.
Depuis 2007 plus aucun train ne l'emprunte, il est abandonné à la rouille; une association essais de le sauver mais la souscription ouverte à l'occasion ne couvre pas le cout des travaux et malgré son inscription à l'inventaire complémentaire des monuments historiques, de lourds nuages plane au dessus du géant



Les forges







































La gare de Royat doit son importance au thermalisme,
son architecture est typique des villes thermales, il fallait
faire impression sur le curiste et être de taille à recevoir
la foule qui à l'époque était nombreuse.